Viscères et cyber nichons
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D'un coup de hache, Vlanck,
zombie virtuel ossifié, fracasse le melon vespéral qui crachote son suc dans la
fraîche gueule du soir.
Églantine harnachée d’un gode
d’acier défonce la gorge à son porc qui trémule en enculant sa poupée androïde
aux seins cryptés.
L’angoisse sensorielle s’épand le
long des connexions matinales de boyaux effarés.
Google s’est glissé dans les
tièdes replis de ta merde, titillant les infimes recoins d’intimes frayeurs,
tout au fond de tes tripes ahuries… pendant que Facebook enconne la moelle de
ta vie.
La connexion se délite, se
délabre, pue la mort, et injecte sa fièvre pixellisée dans les boyaux de la
crève globale.
Le cancer digital s’insinue dans
le flux anal. Et Google vomit le vide de son foutre noir dans la putréfaction
binaire du désir décapité.
— Sur Google-Image les gros nichons
te mèneront à l’algorithme de ton propre cadavre.
Boyaux. Côtes brisées. Œsophage
troué crachant le sang dans l’aube glacée.
Les claires fesses de Danaé
s’esclaffent sous les couilles de la mort.
Viscères déchiquetés dans la
danse solaire du gros sein blanc ahurissant, révélant la beauté dégorgée de l’atroce,
maintenant.
Boyaux.
— L’horreur est le souffle même,
le flux, maintenant.
Extrait de
La Chair crue qui s'illumine de Younisos
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