Les ménades de Neuilly
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Dans la bouche de Vlanck la grosse langue de la rousse frétillait, se
lovait, délice à la limite du délire… il avalait son nectar… il aspirait
son souffle si suave, capiteux...
Savourant sa peau elle glissa sans hâte du cou au braquemart.
Mais quand la langue effleura le gland une grande blonde armée de ses gros
seins et d’un long couteau de cuisine surgit rugissante :
— J’vais te bouffer les burnes moi ! pour
de bon ! vociféra-t-elle. Hé ! les filles ! J’vais les lui
couper merde !... la bite et les valseuses... on va débiter tout ça en
petites tranches… Qui veut une tranche de bite ? Qui veut du gland ?
J’me demande si ça va se dégonfler, la bite… si ça va pas se ratatiner tout
petit tout petit une fois saignée merde ! merde ! j’veux bien voir ça
moi … hein les filles !...
Elle avança toute nue, menaçante, bras levés, la
lame brillant au-dessus du vif éclat de ses ronds nichons sur lesquels
ondulaient des mèches platine :
— Si ça se trouve c’est la trouille qui va le
faire débander…
Vlanck ne défaillit point. Bandant à mort, il accueillait
la perspective de sa chair charcutée comme une issue naturelle à ses excès ; il
baignait déjà dans une violence sans bornes : enragé perpétuel il approuvait
le mal — le couteau qui lui eût tranché le sexe eût été l’ultime limite
de sa folle érection.
La lame toucha le gland. Il allait avoir une belle
mort.
— Tiens ! je me ferais bien enculer un
coup avant de le zigouiller ! brailla la blonde, féroce, et elle s’empala
sur le phallus.
Enculée puis enconnée elle jouit en jurant. Après
cela toute la bande voulut jouir avant l’immolation. Elles se succédèrent sur
la pine : bouche, cul, con, à chacune son tour par les trois orifices, jusqu’au
moment où l’une des deux sœurs châtaines, mince et délicate, doucement effleura
le gland du bout de ses tendres lèvres vermeilles tendues en un succulent
baiser-cerise ; un visiteur se fit alors annoncer à l’interphone, et les friponnes
décidèrent qu’il fallait se rhabiller. Rose libéra Vlanck, lui rendit ses vêtements
et le poussa dans la salle de bains où elle lui dit posément, en se léchant les
lèvres entre les phrases :
— Écoute ! Maintenant c’est fini. Une fois
rhabillés on va dire bonjour au monsieur qui a sonné et puis... toi et moi on
ira prendre un verre quelque part bien peinards, O.K. ?... Tout ça j’y
suis pour rien tu sais... J’aurais jamais cru...
— Chut ! tais-toi... allons boire un coup, murmura-t-il.
— Bon ben... avant qu’on y aille... dit-t-elle
chevrotante d’excitation.
— Oui, j’ai compris. Vas-y.
Elle prit la pine dans sa bouche, il se laissa aller ;
le gland toucha le gosier, il lâcha tout. Elle avala le foutre jusqu’à la
dernière goutte et lui dit « merci ».
Extrait de
La Chair crue qui s'illumine de Younisos
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