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Affichage des articles du février, 2019

Viscères et cyber nichons

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------------------------------------ D'un coup de hache, Vlanck, zombie virtuel ossifié, fracasse le melon vespéral qui crachote son suc dans la fraîche gueule du soir. Églantine harnachée d’un gode d’acier défonce la gorge à son porc qui trémule en enculant sa poupée androïde aux seins cryptés. L’angoisse sensorielle s’épand le long des connexions matinales de boyaux effarés. Google s’est glissé dans les tièdes replis de ta merde, titillant les infimes recoins d’intimes frayeurs, tout au fond de tes tripes ahuries… pendant que Facebook enconne la moelle de ta vie. La connexion se délite, se délabre, pue la mort, et injecte sa fièvre pixellisée dans les boyaux de la crève globale. Le cancer digital s’insinue dans le flux anal. Et Google vomit le vide de son foutre noir dans la putréfaction binaire du désir décapité. — Sur Google-Image les gros nichons te mèneront à l’algorithme de ton propre cadavre. Boyaux. Côtes brisées. Œsophage troué crachant le sang dan

Les ménades de Neuilly

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------------------------------------- Dans la bouche de Vlanck  la grosse langue de la rousse frétillait, se lovait, délice à la limite du délire… il avalait son nectar… il aspirait son souffle si suave, capiteux... Savourant sa peau elle glissa sans hâte du cou au braquemart. Mais quand la langue effleura le gland une grande blonde armée de ses gros seins et d’un long couteau de cuisine surgit rugissante : — J’vais te bouffer les burnes moi ! pour de bon ! vociféra-t-elle. Hé ! les filles ! J’vais les lui couper merde !... la bite et les valseuses... on va débiter tout ça en petites tranches… Qui veut une tranche de bite ? Qui veut du gland ? J’me demande si ça va se dégonfler, la bite… si ça va pas se ratatiner tout petit tout petit une fois saignée merde ! merde ! j’veux bien voir ça moi … hein les filles !... Elle avança toute nue, menaçante, bras levés, la lame brillant au-dessus du vif éclat de ses ronds nichons sur lesquels ondulaient des mèches platine : — Si ça

Saveur anale

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----------------------------------- …        Il n’y avait pas d’ascenseur, il portait chaque soir son lot quotidien de bière jusqu’à sa chambre au deuxième étage de l’hôtel, rue Biot, près de la place Clichy. Un soir, au moment où il entamait son deuxième pack de Kanterbraü, l’on frappa à sa porte. — Ouvrez s’il vous plaît ! vite ! ouvrez !  C’était une voix féminine, ahurie... Il ouvrit : une jeune femme tremblait nue, blême, échevelée. Elle entra prestement sans rien dire et refermant la porte poussa un soupir de soulagement.  Devant Vlanck elle se tenait debout, cheveux foncés, teint opalescent, bouche lippue, grands yeux sombres, mascara liquéfié en grosses larmes noires s’écoulant sur sa blanche nudité. Vlanck retourna à son fauteuil et à ses bières, tandis qu’avec son ample chevelure elle s’essuyait les seins aspergés de rimmel lacrymal. Ayant cessé de larmoyer, les yeux scintillants elle le regarda fixement un moment, avança mollement roulant les hanches, et, s’asseyant su