Les fesses crues qui s'illuminent
Au printemps Pinarville et le campus se transformaient en boucherie solaire. Fraîches cuisses surgissant éclatantes, jupettes trémulant au soleil, tétons pigeonnants illuminés — blancheur étincelante, exposée... Vlanck pouvait voir le grain de peau, la tache de rousseur sur le dos, l’infime nævus sur le sein, une veine sous la peau laiteuse de la cuisse succulente… et les petites culottes !… tenues légères ! diaphanes ! ... micro-jupes !… et des nombrils !... Dès le mois de mars les portes de l’enfer s’ouvrent et la lumière du ciel guide le crâne de Vlanck sur les voies du massacre. Il rage de voir l’azur immense éclairer tragiquement les cuisses et les seins. Sa cervelle se met à bouillonner et il maudit le soleil. Par une belle journée de printemps Vlanck marchait fébrilement parmi les passants de la piétonne et très commerçante rue Sainte-Catherine. Le ciel était bleu et les femmes belles ; sa tête était en feu, il avait la gorge sèche. Il était vorace, furax. La peau dél